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Mes histoires de sexe

Histoires de sexe : passer de Tinder à la découverte de la cité U

Si j’ai déjà partagé quelques histoires de sexe avec vous, celle-ci est certainement la plus ancienne. À l’époque, je devais avoir la vingtaine et je découvrais le célèbre site de rencontre Tinder. J’ai passé un peu de temps sur l’application avec l’envie de jouer et de découvrir, puis j’y ai rencontré cette homme alors à peine plus âgé que moi.

Il avait quelques photos de profil sur Tinder, dont une accompagnée d’un chat, qui me plaisaient bien. Son petit air sévère m’a fait craquer aussi. Nous ne sommes pas revus après cette unique nuit, mais nous avons gardé contact pour prendre des nouvelles de temps en temps. D’ailleurs, j’ai fini par lui envoyer cette histoire que j’ai écrite quelques mois après notre soirée passée ensemble.

Histoires de sexe, passer de Tinder à la Cité U

On a passé un dimanche entier à s’échanger des messages après avoir matché sur le site de rencontre. On s’est d’abord tourné gentiment autour, à se tester sans se choquer parce qu’on ne s’était jamais vu. Il me vouvoyait et ça m’attirait, me donnant une idée du genre d’homme qu’il serait lorsque l’on se rencontrerait ; légèrement plus âgé, directif et décisionnaire. De quoi me donner envie de jouer et de m’abandonner avec délice. Puis, le vif du sujet de la rencontre se faisant, et avec le vouvoiement qui était là, je sentais une impatience à ne pas le voir maintenant tout de suite. Je commençais à mouiller depuis mon canapé en répondant à ses messages, on a parlé d’un scénario et j’avais encore plus chaud.

On a convenu du samedi soir, alors j’amenai dans mon sac à main un peu de matériel et l’élégante bouteille de champagne que j’aime à partager avec ces amants d’une nuit ou de plusieurs. J’avais négocié de terminer plus tôt ce soir et je déambulais toute de noire vêtue sur mes escarpins, pétillante après une coupe pour clôturer le service au bar. Je l’ai vu après avoir ouvert la porte de la voiture et m’être assise ; ses lunettes anachroniques lui donnaient un air aussi réfléchi que joueur. On discutait, je n’étais pas déçue de le découvrir pour la première fois dans cette voiture — quoique j’avais quand même envoyé le traditionnel message de prévention à une copine.

Les roues ont crissé dans le parking vide de la cité universitaire quand il s’est garé, j’ai claqué la porte et retrouvé le gout de la transgression en le regardant marcher devant moi vers la cage d’escalier sombre.

On a pas vraiment eu le temps d’aller jusqu’à sa chambre, c’était là tout le scénario discuté plus tôt sur Tinder. La porte qui donnait sur la cage d’escalier a résonné dans le parking, j’ai entendu un bruissement, son souffle plus profond et sa main qui m’enlaçait le cou pour me coller au mur. Il m’a embrassé et j’ai laissé tomber mon trench par terre pour découvrir ma robe. « Au fait, j’ai pas de culotte ».

Et derrière tes lunettes, j’ai vu un éclat de brillance passer dans ses yeux .

— À genoux.

Je m’exécutais méthodiquement pour me mettre dans la position consacrée – prête à commettre quelque péché plutôt qu’à me confesser des précédents, et reconnaissais avec gourmandise le cliquetis d’une ceinture que je défaisais fébrilement. Comme il était juste à la hauteur de ma bouche, j’enlevais son jean et caleçon avant de lui jeter un dernier regard faussement ingénu et de prendre sa queue dans la gorge. Je savourai l’accomplissement d’une trop longue attente en laissant aller mes mains sur son torse alors qu’il allait et venait dans ma bouche. J’en profitais pour lui faire sentir mon piercing en passant ma langue partout.

— Relève-toi.

Une voix rauque, encore, excessivement remplie et qui ne souhaitait que se vider.

Je me levai face au mur et remontai ma robe en le regardant à moitié, posai mes mains sur le béton froid, me cambrai un peu pour te présenter la chute de mes reins. C’était l’étreinte de ses mains avec mes hanches quand il s’installa en moi après avoir enfilé une capote, et je sentais l’ivresse du plaisir me faire tourner la tête. J’ai fermé les yeux pour mieux sentir ses coups de reins. Il n’y avait plus que nos deux corps en pleine bataille, ses râles et mes cris enchevêtrés dans ce parking vide, sa paume qui claquait parfois mon cul. Je l’ai senti venir alors que j’étais déjà tremblante de l’orgasme qu’il m’avait donné ajoutant ses doigts sur moi.

On s’est assis par terre un moment pour retrouver notre souffle, il avait enlevé ses lunettes et j’avais l’impression que je le voyais enfin après Tinder et cet instant sauvage. On est resté là un moment, à discuter de tout et de rien en se marrant pour apprendre à se connaître après s’être bien découvert.

Quand nos joues sont devenues moins rouges, on a repris nos affaires et décidé de monter chez toi.

— J’habite au troisième.

Trois étages, je me suis dit qu’on avait le temps, en espérant ne pas croiser un étudiant insomniaque à l’ouverture des portes. J’ai déboutonné son jean une fois de plus pour reprendre sa queue dans ma bouche indécente. C’est le soubresaut de l’ascenseur arrivé sur le palier qui m’a fait reprendre pied alors qu’il avait sa main sur mon visage. On a couru débraillé jusqu’à la porte de sa chambre et je n’ai même pas eu le temps de mettre le champagne au frais que l’on continuait ce qu’on avait commencé sur Tinder comme dans le parking.

Je lui ai dit baise-moi, alors pour me répondre il m’a prise sur son lit en me répétant de ne pas faire de bruit, les chambres d’étudiants ne sont pas très insonorisées. Comme ça ne marchait pas, il a posé sa main sur ma bouche en me regardant. J’avais eu le temps de sortir une paire de menottes que j’avais pris dans mon sac, il m’a attaché les poignets derrière le dos. J’entendais le bruit de l’objet quand mes mains bougeaient pendant qu’il me baisait encore. Il a enlevé le préservatif pour s’approcher de ma bouche. J’ai vu la totalité de son corps se crisper, atteignant définitivement un point de non-retour, il se laissait aller. Il a relevé un peu ma bouche en me regardant pour mieux éjaculer sur mes seins.

Quand il s’est installé dans le fauteuil, j’ai découvert en riant sa chambre et l’énorme peluche de fraise rouge dans un coin, elle n’avait vraiment rien raté de notre partie de jambes en l’air. On a bu le champagne à moitié nu dans des verres en plastiques en se racontant nos vies avant de s’endormir dans cette chambre universitaire.

Pressée par le réveil et nos obligations respectives, je suis partie le lendemain matin avec ma paire de talons à la main, oubliant mes menottes sur le sol de cette cité U que j’avais découvert avec délice.

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