histoires de sexe client 120
Mes histoires de sexe

Histoires de sexe : inviter le client de la table 120 à domicile

Aujourd’hui, je partage une de mes autres histoires de sexe avec vous. J’ai travaillé quelques années dans la restauration comme serveuse ou barmaid à Lyon. En parallèle des sites de rencontre coquins (ou non), cela a aussi été l’occasion de faire de belles rencontres en réel, dont ce client régulier, qui, commercial de profession, venait de temps en temps manger dans le lieu de travail où j’officiais. Il me faisait perdre la tête, me donnait chaud quand je croisais son regard. Il transpirait quelque chose d’animal qui me donnait envie de lui, toujours assis à la même table du restaurant.

Comme certaines de mes autres histoires de sexe, celle-ci raconte celle d’un fantasme assouvi… En plein après-midi dans le creux d’un lit. Nous ne sous sommes jamais revus et cette aventure a beau s’être passée il y a plusieurs années, j’en garde toujours un très bon souvenir.

Histoires de sexe, une aventure qui commence dans le parking

Je l’attendais à la terrasse d’un café classieux dans un coin bien connu de Lyon, le soleil tapait alors que je me demandais s’il allait vraiment venir.

J’avais trouvé son numéro dans le carnet des réservations et laissé le grondement dans mon ventre envoyer le message. Il a répondu assez vite et accepté de me voir, officiellement pour un café. Contrairement à mes habitudes, lui parler quelques jours avant m’avait fait rougir et pâlir… trembler un peu, mouiller un peu. Je ne sais pas si c’est son air business avec ses cheveux en bataille et ses trente ans passés, mais quelque chose me faisait un peu perdre la tête.

J’avais sorti l’attirail et le combo jean talons, je m’imaginais de haut avec un maillot de foot d’attaquante, j’étais numéro 10 et il fallait assurer avec ces images fantasmatiques dans le crâne.

Il a voulu me raccompagner en voiture dans mon quartier après le café ; toute la stratégie tenait dans le fait que j’avais choisi ce café, non pas pour son aspect faussement années soixante-dix, mais parce qu’il était situé juste à coté de ce genre de parking sombre qui m’attire parfois. Puis en bas, lumière fadasse, humidité dans l’air, mes bottines qui claquent, et l’on comble l’espace en discutant de rien, parce qu’on est pas des animaux alors il faut un semblant de bienséance.

— C’est la Fiat.

Je m’arrêtai devant la voiture blanche aux traits italiens et levai un peu le menton pour le regarder bien en face. Puis la guerre dans ses cheveux, j’avais sa langue sur la mienne et ses mains en bas de mon dos. Il avait lancé l’initiative que j’attendais depuis sa rapidité à me devancer pour aller payer le café en me jetant un clin d’œil.

— On va chez toi ?

Presque une affirmation dans un souffle repris avant de m’embrasser. On a mis le GPS pour retrouver le chemin jusque chez moi ; impossible de donner des explications claires sur le trajet.

— Je te préviens, il y a quelques étages.

Et je le laissai me suivre dans les larges escaliers en colimaçon qui ne finissent de tourner qu’au niveau de ma porte d’entrée, espérant qu’il suive mon cul du regard. Avant qu’on se rapproche encore, il posait son téléphone et ses clopes sur la table de la cuisine, puis je l’ai vu m’observer avec une alchimie entre un homme visé par un excès de désir et une timidité enfantine presque désarçonnée. Comme s’il avait des questions plein la tête, mais que la réponse devait être charnelle. J’adorai cette appétence du corps de l’autre qui planait au-dessus de mon appartement dans l’instant . Il s’approcha à contre-jour et contre moi : je défis fébrilement les boutons de ta chemise et il me déshabilla tout aussi vite.

—  « Belle femme ». Encore ce sourire en coin qui me rendait dingue, une seconde durant laquelle je n’en pouvais plus d’attendre encore que son corps se jette avec moi dans les draps blancs.

J’étais nue et déployée sur le lit, électrique au possible, quand il laissa enfin tomber le pantalon en me touchant des yeux.

Il a mis un préservatif et on a trouvé un tas de réponses dans la transpiration,  nos muscles tendus, nos souffles déroutés et nos joues rouges. C’était les affres des plus bas instincts qui m’élevaient dans le plaisir alors que je m’agrippai à ses pectoraux. J’entendais moins les secousses de mon lit devenu bateau ivre, que ses phrases animales entrecoupées par des inspirations. Avec une assurance instinctive, il m’a soufflé quelques impératifs — des commandements murmurés comme il pouvait en m’agrippant les hanches, qui me plaisaient bien. Des directives impératrices : ça me remplissait de lui, il m’attrapait les cheveux.

Il n’était plus l’inconnu de la table 120, mais un complice de la chair et on fonçait tout droit vers la jouissance. Il m’a maintenu le poignet et dans un râle, la messe fut dite alors que ma voix essoufflée criait encore la mesure.

— Putain il fait chaud non ?

Je me levai pour ouvrir la fenêtre, chercher de l’eau pour faire passer cette merveilleuse sensation d’étourdissement qui vient après le sexe. Une douche plus tard, je le raccompagnai à la porte, un dernier baisemain et il reprenait la route en me laissant dans la tête une de ces histoires de sexe que j’aime à garder précieusement.

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