J’ai toujours aimé écrire des histoires. Avec les années, c’est plutôt des histoires de sexe que j’écris maintenant. J’aime raconter ces moments intimes pour m’en rappeler, pour les inscrire dans ma tête et y repenser plus tard avec le même désir. Ce blog est aussi une parfaite occasion de les partager avec vous…
Parmi ces histoires de sexe, il y a cette belle aventure que j’ai eu l’été dernier avec un homme. Si je ne l’ai pas connu sur un site de rencontre, on s’est offert un moment à deux qui n’a pas eu vraiment de début ni de fin explicite, faisant le choix de la légèreté absolue et surtout du plaisir. Je vous raconte ?
Histoires de sexe, ou réaliser un fantasme qui n’avait pas bougé avec le temps
Cela devait faire trois ou quatre ans que je ne l’avais pas vu quand j’ai eu son appel. Aucune nouvelle entre temps, et puis cette voix sur un vocal à une heure où on ne fait plus que des bêtises. Calme, posée, bien qu’avec quelque tressaillements qui laissaient à penser qu’il n’était pas totalement sobre en laissant ce message. Quand je l’ai écouté au matin, les images des années précédentes me sont vite revenues. À l’époque, je portais des plateaux de verres pleins dans un mini short en jean et lui transpirait en s’entrainant pour ses marathons. Il avait déjà cette voix grave, espiègle sans que l’on puisse savoir s’il jouait seulement ou s’il était près à y aller vraiment. Un regard qui laissait à penser qu’il attendait qu’on le fasse pour lui. Et j’avais très envie d’y aller.
Il ne m’en a pas fallu plus pour écrire puis appeler. Quelques jours plus tard, par un samedi d’été caniculaire, je me préparais à son arrivée. Comme s’il lui fallait encore une certitude, j’ai mis une paire d’escarpins noirs avec une robe presque transparente, oubliant le soutien-gorge bien au fond du placard. J’ai ouvert ma porte d’entrée dans une relative désinvolture qui cachait aussi le fait de l’avoir en face de moi. Nous allions explorer un fantasme vieux de quelques années qui se retrouvait tout aussi inchangé. Il ne voulais rien boire, seulement s’asseoir sur le canapé au milieu de mon salon. Enfin, seulement…
Il avait encore à cet instant une assurance qui doit être celle qu’il a quand il plaide à la barre dans sa robe. Un regard d’abord planté dans mes yeux plutôt que sur mes seins qui pointaient déjà sous le tissu doré. Rasé de près, des cheveux courts grisonnants, un coup d’œil sombre et des mains fortes avec l’éclat doré sur son auriculaire qui suivaient sa voix. L’entrée dans la cinquantaine lui allait bien.
Il me dit que je n’ai pas changé, que j’ai toujours autant de féminité. Je fixe ses yeux en évoquant son regard qui n’a pas changé non plus. Beaucoup trop calme pour l’instant, mais il faut bien respecter l’usage avant le sauvage. Le signal ne fut pas long à trouver bien que relativement poli, puisque je nous dirige vers ma chambre pour laisser les vêtements au sol.
Il a commencé à masser mon dos avec une huile ramenée pour l’occasion, je sentais dans ses mains la forte envie de se rapprocher de mon petit cul. J’étais encore assez calme, quand il m’a dit : « Je crois que tu sais exactement ce que tu dois faire ». Et quand j’ai rouvert les yeux, il ne me massait plus vraiment. Sans qu’il ne le sache, c’était typiquement le genre de phrases qui me faisaient péter les plombs. Je l’observais d’en bas avec une certaine provocation, alors il m’a attrapé les cheveux.
J’étais à moitié sur le côté, juste ce qu’il faut pour qu’il profite encore de la vue sur mon cul et la courbure de mon dos quand j’ai pris sa queue dans ma bouche. J’ai croisé son regard : il avait encore ce ton sérieux, un peu impérieux et contenu à la fois. Il était de ceux qui aiment parler quand ils se font sucer et ça me plaisait. Je me suis mis face à lui, bien cambrée pour mieux sentir sa queue sur ma langue alors qu’il se tenait debout sur le parquet de ma chambre.
Quelques minutes plus tôt, il était en face sur le fauteuil pour m’observer seule sur le matelas. Il m’a demandé de sortir mon jouet, j’ai sorti la totalité de ma boite à plaisir sous ses yeux à moitié surpris, il s’en doutais. Il m’a vu lécher le plug dans une fausse délicatesse avant que je l’installe dans mon petit cul comme un bijou, l’accompagnant de mon traditionnel vibromasseur bien installé sur mon clito. Il ne m’a fallu que quelques minutes pour gémir et sentir mes jambes se tendre sous l’orgasme.
Grisée, mes jambes tremblaient encore un peu quand j’ai repris sa queue dans la bouche. Alors j’ai voulu changer son regard en autre chose, en ce lâcher prise où l’on ne contrôle plus rien pour relâcher la tension : bestial. Je voulais que ma bouche transforme ses expressions, le faire perdre pied. Et puis j’ai vu l’avocat disparaitre quand il a retenu mes cheveux pour enfoncer sa queue bien dans ma gorge. Comme moi plus tôt, il a fini par se laisser-aller, sur mon visage avec un gémissement libérateur.
Parmi toutes mes anecdotes et histoires de sexe, c’est la première que je raconte ici, j’espère qu’elle vous a plu…
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