Plutôt que de parler directement de sexualité ou de sextoys, je voulais évoquer d’un petit tube dont le contenu à l’air d’être réservé à certaines pratiques sexuelles bien spécifiques : le lubrifiant. Pourtant, je considère que celui-ci a sa part entière dans une relation sexuelle, qu’elle soit vaginale, anale ou autre… Vous l’avez compris, aujourd’hui on parle de gel et des plaisirs que son utilisation peut contribuer à donner à votre partenaire.
J’aime bien profiter de mon blog pour revenir sur des sujets spécifiques et le lubrifiant en fait partie. Pour en avoir discuté avec plusieurs personnes, des copines aussi bien que des plans culs ou des amants, ce fameux gel intime ne semble pas avoir la place qu’on pourrait pourtant lui accorder dans les moments de plaisir à deux ou à plusieurs… Voici mon éloge au lubrifiant, et la démystification dans les règles de l’art de toutes les idées reçues à son sujet.
Non, l’usage du lubrifiant ne veut pas dire que votre partenaire n’est pas excitée
Les corps de chaque femme ont leurs spécificités, ce qui veut dire que l’excitation physique ne sera potentiellement pas la même selon vos partenaires. Pour le dire plus frontalement, certaines vont mouiller abondamment dès le début d’un rapport sexuel peu importe l’acte tandis que d’autres produiront moins de cyprine — et ce même si elles sont excitées par la situation, dans leur cerveau disons. En somme, on peut avoir envie, mais notre corps ne le montre pas pleinement… Une situation aussi connue des hommes dans certaines conditions, cela fera d’ailleurs certainement le sujet d’un prochain article.
Rien que pour cette raison, le lubrifiant n’a aucune raison d’être réservé à à certaines pratiques. Je me rappelle d’une copine qui me disait qu’elle ne mouillait pas trop même si elle était excitée. En conséquence, la pénétration pouvait lui faire un peu mal et elle n’arrivait pas à prendre totalement son pied avec son chéri. Le lubrifiant lui a permis de prendre plus de plaisir — aussi bien à elle qu’à son partenaire d’ailleurs. Elle garde toujours un tube à portée de main et elle a bien raison, beaucoup devrait faire de même pour s’offrir d’excellentes parties de jambes en l’air. On ne lésine pas sur le gel déposé sur le préservatif, le sextoy ou l’orifice concerné.
Si vous souhaitez vous tourner vers des pratiques sexuelles plus extrêmes qui peuvent inclure l’usage de sextoys, je vous conseille aussi de ne pas négliger le lubrifiant.
Non, le lubrifiant ne s’utilise pas que pour que la sodomie
C’est certainement la croyance populaire la plus tenace au sujet du lubrifiant, beaucoup croit que son seul usage est consacré au sexe anal. Si vous avez lu mon petit guide de la sodomie à destination des hommes, vous savez bien que j’encourage évidemment son usage pour ce type de pratiques. Et pour cause, tout l’intérêt est bien de faciliter la pénétration qui peut rester plus difficile sans l’usage de gel. Avec ce dernier, on fait glisser… En douceur — en tout cas pour commencer et en accord avec les envies de l’autre, bien entendu.
C’est la même chose pour le sexe vaginal ou les sextoys, on veut que ça glisse avec le lubrifiant !
Non, on ne fait pas l’impasse sur le lubrifiant parce que le préservatif est lubrifié
C’est un second mythe souvent entendu au sujet du lubrifiant, ou plutôt sur le fait de ne pas en utiliser. Beaucoup pensent que le préservatif est lubrifié et qu’il remplit parfaitement le rôle du gel. Néanmoins, la fameuse matière lubrifiante sur la capote sert surtout à ce qu’elle ne sèche pas dans son précieux emballage et qu’elle se déroule facilement sur un pénis ou un jouet.
Si le lubrifiant peut faciliter la pénétration, il a quand même tendance à être un peu limité et à sécher assez vite. D’ailleurs, que ce soit pour le sexe anal ou non, je vous conseille de trouver un gel capable de tenir, j’ai une petite préférence pour ceux de Durex (avec une mention spéciale pour la version Perfect Gliss).
Non, la vaseline n’est pas un lubrifiant
Autant vous le dire tout de suite, je ne sais pas d’où vient le mythe selon lequel la vaseline ferait un excellent lubrifiant (… surtout pour la sodomie, si on en croit les dires populaires). Si vous n’avez pas de gel sous la main, je ne suis pas sûre que la meilleure solution soit d’essayer de le remplacer par d’autres choses.
La vaseline sera parfaitement inefficace, en plus de contenir du pétrole et de pouvoir provoquer des infections que vous préférez vraiment éviter. Vous pouvez aussi oublier les crèmes (même hydratantes, oui oui), les pommades ou pour les plus aventureux… l’huile et le beurre. Comme le reste des aliments, mieux vaut laisser ces derniers à leur place initiale : dans la cuisine. Pensez à faire un peu de stock de lubrifiant pour ne jamais être à court si vous avez peur de manquer.
Alors quel lubrifiant choisir ?
J’ai déjà évoqué le lubrifiant que j’utilise, le Durex Perfect Gliss, mais il faut que je vous explique plus en détail pourquoi c’est mon préféré. Outre le fait qu’il s’agit d’un petit tube facile à emporter partout (à condition de bien le fermer avant de le ranger dans un sac à main…), c’est un lubrifiant à base de silicone. Combiné à l’usage d’un préservatif, c’est le gel qu’il vous faut. Si vous utilisez des capotes, ne prenez pas un lubrifiant à base d’eau ou d’huile, car les deux ne font pas bon ménage et cela peut renforcer les risques de faire craquer le condom, surtout s’il est fait de latex.
L’autre point fort des lubrifiants à base de silicone comme celui de Durex que j’ai mentionné, c’est le fait qu’ils tiennent plus longtemps et s’évaporent moins vite que leurs homologues fait d’eau ou d’huile. Et il y a certaines pratiques où l’on apprécie le fait qu’il reste bien en place au lieu de sécher en quelques minutes à peine.
Si le lubrifiant à base de silicone semble s’imposer comme le lubrifiant roi, il y a une exception — comme toute bonne règle de grammaire qui se mérite. On n’utilise pas un gel de silicone avec des sextoys en silicone.
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